Histoire de Verneugheol
Merci à Alain qui nous transmet ces informations largement extraites d'un livre écrit en un seul exemplaire par l'AbbéJarrier, curé de Verneugheol de 1869 à 1876
Avertissement : Les passages du livre qui ont intéressé Alain ont été recopiés en tenant compte de la personnalité d'homme d'église qu'avait l'auteur. Ces passages ne correspondent pas toujours à l'idée que nous avons sur tel bien, fait…
L'écriture ancienne s'il y a lieu a été respectée, la nouvelle appellation des lieux qui peut avoir changé est inscrite entre parenthèses.
Topographie
La surface de la commune de Verneugheol est de 3271 ha 22 a 20 comprenant :
- 708ha 56a 80ca en terres
- 382ha 59a 50ca en près
- 504ha 69a 50ca en pâtures
- 1470ha 67a 30ca en bruyères
- 204ha 69a en bois
- 147ha 47a 50ca en jardins
Ecriture et prononciation
Depuis 1863, on a semé en pins 425 ha ce qui diminue les terrains incultes de bruyères ; il n’en reste guère que 1000 ha aujourd’hui (1871)
L’altitude de Verneugheol est de 727 mètres.
Ecriture et Prononciation :Verneugheol a subi de légères variantes dans la manière de l’écriture et de le prononcer.On trouve dans les vieux papiers : Verningol - Vernughol - Verneghol - Verneughol puis enfin Verneugheol
D’après certains, Verneugheol dériverait de trois mots latins : Ver = printemps, Nix = neige, Gelu = gelée.
« Ces qualificatifs représentent assez bien les conditions climatiques :placé dans un enfoncement, il recevait un peu plus tôt que d’autres paroisses circonvoisines le printemps, sans être pour cela exempt de la neige abondante,ni encore moins de la gelée qui exerce un empire désastreux.»
Etat civil
Verneugheol a fait parti du canton de Bourg-Lastic jusqu’en 1848, date à laquelle fut crée le canton d’Herment.
Verneugheol compte environ 1000 âmes de population disséminées dans trente deux villages.
Le bourg qui possède l’église paroissiale est un village d’aspect triste. Ilest jeté sur le côté nord de la commune.
Il n’avait après la grande révolution que quatre maisons, il en renfermedix-huit aujourd’hui (1871).
Conditions climatiques
La situation du bourg l’expose à la fureur des vents, en particulier ceux du sud-ouest ou vent de Barmontet (Barmontel). De là aussi l’origine de brouillards épais.
En été, lorsque la nuit arrive, on sent l’humidité pénétrer les habits ; on croirait avoir reçu une légère pluie. Au matin, la terre est recouverte d’une abondante rosée, le brouillard enveloppe dans ses vapeurs malsaines le pauvre bourg. Il ne faudrait pas cependant exagérer les effets pernicieux de cet agent si redouté.
L’habitant du bourg n’est pas plus sujet qu’ailleurs aux fièvres paludiennes. (La fièvre paludienne est l’ancien nom donné à la fièvre intermittente du paludisme que l’on croyait à cette époque produite par les émanations des marais.)
Mais où le brouillard est le plus à redouter, c’est à la floraison des blés. Sans rien exagérer, disons qu’il emporte annuellement la moitié des céréales lorsqu’il ne les enlève pas en entier.
De tous les villages de la paroisse, Verneugheol est sans contredit le plusmal situé. La plupart des autres le sont bien plus avantageusement.
Citons Barmontet, vieille résidence des Comtes d’Autier. Le château, les domaines, les bois placés sur une éminence, offrent un séjour agréable, la végétation y est riche, les récoltes réussissent, les jardins abondent en fruits tels que pommes, poires, cerises, pêches, raisins…
Les positions des villages :
Les Aymards Chassignolles, Coussat La Lignière Angoilat Laveix,Lanéris Montely ne sont pas sans charmes.
Les vieux manoirs de Tessonnières et des Aymards qui tombent en ruines jouissent d’une vue pittoresque et étendue.
Abbaye de Verneugheol
Verneugheol possédait autrefois une abbaye. Elle était placée du côté nord de l’église. Cette abbaye s’appelait « Saint Martial de Verneugheol », elle dépendait
de l’abbaye de Saint Martial de Limoges qui y nommait les prieurs. Le prieuré n’avait aucune habitation en 1288 puisque Pierre d’Herménière, chanoine d’Herment lui fit un legs de vingt livres tournois pour aider à la construction ; cet ecclésiastique donna également une prairie. Serait ce celle dite des chanoines ?
Il est certain que l’église de Verneugheol a été desservie primitivement par un corps de religieux vivant ensemble dans un couvent contigu à l’église actuelle.
Qui a appelé les moines ? Qui a doté leur communauté ? C’est là une question, qui faute de documents restera très probablement insoluble.
Il est possible que la puissante maison Barmontet qui a plus de huit siècles d’ancienneté, n’y soit pas étrangère puisque plusieurs membres de cette famille étaient en plein moyen âge prieurs de Verneugheol.
Dès le 11 ème siècle plusieurs Villelume de Barmontet sont prieurs, curés, vicaires de Verneugheol.
Au reste, au neuvième, dixième et onzième siècles, les grandes familles se faisaient un honneur de fonder des prieurés, de bâtir des églises. C’est ainsi que furent fondés le chapitre et l’église d’Herment, l’abbaye de l’Eclache. Il n’y aurait donc rien d’exagéré à se reporter à la maison seigneurie de Barmontet pour l’identification de l’abbaye de Verneugheol.
Comment est tombée l’abbaye ? Qui l’a détruite ? Autres problèmes.
Curés de Verneugheol
Avant le 15ème siècle, le prieur de Verneugheol cumulait les titres de prieur, curé, vicaire.
Depuis, voici la liste connue des curés :
- Pierre Rochette vers 1500 - Blaise Michon en 1511
- Géraud Sichalon en 1519 - Benoit Boutarel en 1540
- Jean Viandon en 1590 - François Bauduy en 1612
- Jean Chassaigne en 1630 - Jean Peyronnet en 1636
- Martial Giraudet en 1640 mort en 1656 à 48 ans, enseveli dans l’église.
- Blaise Dounion ou legoy en 1656 mort en 1692 enseveli à la porte du choeur de l’église.
- Annet Legoueix ou Legoy en 1673 mort à 45 ans, enseveli dans l’église le 14 mars 1684
- Léger Trotier en 1692 - Nicolas Croizet en 1711
- Tixier fin 1741 il ne demeura qu’un an curé de Verneugheol étant aussi curé de Briffons.
- Philippe Decoeurs en 1742 - Pierre Paschers en 1760 enseveli dans l’église le 2 octobre 1777
- Pierre Soubre en 1777 - Claude Achard en 1795
- François Battut en 1800 - François Desortiaux en 1810
- Michel-Marie Charrier en 1843 - Jean Paulin en 1849
- Jean Barry en 1849 Le prieur est le supérieur du couvent.
- Louis Legay en 1853 - Vincent Moranges en 1856
- Antoine Labonne en 1859 - Antoine Chalaron en 1865
- Jean-Baptiste Jarrier en 1869 auteur du livre d’où sont extraits ces pages, mort le 6 août 1876 à Verneugheol
Notes diverses
En 1663, le roi Louys XIV conquit la Lorraine. Cette même année la paroisse de Verneugheol perdit ses blés de la gelée le jour de la Saint Barnabé le 11juin.
Le 4 novembre, il se brusla (brûla) à Herment environ cinquante bâtiments d’un feu inconnu. La même année 1663 encore se brusla à Chasardot (chez Ardot) paroisse de Giat, quatre bâtiments et deux hommes.
L’année 1664, il ne fut jamais plus vu de plus furieux tonnerres. En décembre 1664 et janvier 1665 parut dans le ciel une étoile qui faisait une queue d’une extrême longueur. Elle fut vue par le curé Blaise Dounion. http://www.nostradamus-centuries.com/base.php?chapitre=Centurie+II&fichier=0102046
L'église
L’église de Verneugheol mesure, en 1871, vingt trois mètres de longueur sur cinq mètres trente trois de largeur.
Extérieurement, elle garde des traces de roman byzantin. A l’intérieur, le sanctuaire est roman, la voûte de la nef est gothique.
L’unique chapelle dédiée à la Vierge manque de cachet architectural, c’est une bâtisse informe ajoutée au monument et qui le dépare.
L’entrée est ridicule, elle porte des armoiries grossièrement sculptées des Villelume du château de Barmontet.
L’intérieur de la chapelle conserve l’antique caveau du château de Barmontet.
Depuis la grande révolution (1789) on a cessé d’y enterrer.
Le caveau n’avait rien de remarquable, visité en 1869, on le trouve d’une profondeur de six pieds sur cinq de largeur. Il contenait des ossements. Il fut comblé cette année. On conserva la dalle qui en fermait l’entrée en la mettant au niveau du pavé et qui remplace avantageusement le cailloutage ancien.
Jadis, les croisées présentaient la forme étroite, particulière aux vieilles églises romanes. Mr Desortiaux trouvant son église trop obscure les fit élargir sans goût. Mr Charrier son successeur, en créa une dans le même genre pour éclairer l’autel. La transformation de la porte méridionale en demi croisée date de la même époque.
Les trois portes de l’église dont une (celle de la chapelle) totalement murée sont d’un style gothique fort correct. A la simple inspection, on reconnaît qu’elles sont toutes trois postérieures à l’édifice. On les plaça quand on refit la voûte au 13 ème siècle. Comme la voûte, elles sont en lave de Volvic tandis que la pierre de taille de l’église est en granit du pays.
L’église telle qu’on la connaît actuellement (1871) n’a donc pas été créée d’un même jet. Le sanctuaire seul serait primitif. (Le sanctuaire est l’endroit où se trouve le maître autel).
Détruite en grande partie avec l’abbaye, elle perdit lors de sa restauration sa forme romane. On refit la voûte dans le style de l’époque ainsi que les trois portes que l’on établit dans les vieux murs et par égard pour l’ancien style et surtout par économie, on laissa subsister les vieilles croisées romanes.
Pour la reconstruction de l’église, on s’est servi des ruines de l’abbaye. Le clocher représente un énorme carré. De la largeur de l’église, il a été bâti à deux époques. Les ouvertures sont visiblement récentes. La flèche renflée dans sa base, offre une forme originale mais peu gracieuse depuis qu’on a diminué sa hauteur. Elle a été frappée par la foudre le 2 juillet 1868 sur l’heure de midi.
Fêtes de l’église de Verneugheol
- Saint Martial : patron et titulaire de l’église, le 30 juin, il fut ensuite célébré le 3 juillet à cause de la foire de Giat qui tombait le dit jour 30 juin. Il fut ensuite placé au 7 juillet dans le nouveau bréviaire clermontois et sa fête renvoyée au dimanche par concordat du pape Pie ||.
- Anniversaire de la Dédicace : Fête de l’église le 15 juillet.
- Fête de la translation de Saint Martin : deuxième patron de l’église le 4 juillet.
- Sainte Cécile : troisième patronne le 22 novembre.
Croix du cimitière
Le cimetière se trouvait en 1871 à droite de l’église. Dans le milieu du cimetière se trouve une croix gothique fort belle et très ancienne.
Elle est en lave de Volvic d’un grain très fin. Elle portait aux revers (à l’intersection des bras) une statuette qui a malheureusement disparu.
Il est fâcheux que lorsqu’on la transporte de la face ouest du cimetière vers le milieu, on ait enlevé la première partie du piédestal qui recevait l’arbrede la croix pour en faire le socle de la petite croix en fer et sans mérite de Saint Martial.
Redevances perçues par l'église
- Anciennes ressources de l’église
Une abbaye en s’implantant dans les immenses bruyères de Verneugheol dût naturellement son existence au travail des moines qui se mirent à défricher.
Mais en supposant que les quelques prairies et les terres labourables qui composent le territoire du bourg fussent le fruit des labours des religieux et leur appartiennent en propre, cela ne constituait pas de gros revenus et ne permettait pas de nourrir un personnel nombreux .Si l’abbaye eut de l’importance, il fallut répandre ses sueurs à quelque distance car les gelées éternelles de l’endroit allaient à désespérer le zèle le plus opiniâtre. Peut-être des dîmes que payaient les villages n’ont-elles d’autres origines que des
déplacements dans un lieu proche et avantageux. Ces dîmes étaient versées au Prieur de Verneugheol.
A la grande révolution, c'est-à-dire au moment de l’abolition de l’ancien état de choses, l’église de Verneugheol possédait en biens (archives de l’église) :
1) Le pré au dessous de la cure appelé « de l’oche » aujourd’hui possédé par Vazeilles du bourg (1871)
2) Le pré du Montely donné par le seigneur de Bosredon, seigneur des Aymards, à l’église en 1718. Il est enclos dans le patural de Martin du Montely.
3) Le pré dit « de la Nation » acquis par les Souchal de Chassignolles. Il est à l’ouest de ce village enclos dans d’autres prés.
4) Le pré dit « de la cure » au-delà du pont neuf de Verneugheol à droite en montant à Herment. Ce pré fut contesté en tant que propriété aux curés. Le château de Barmontet n’en laissait, dit-il que la jouissance gracieuse à l’église. Il a passé aux mains des Michon de Verneugheol.
5) Le champ de la Sagnette appelé aussi « de la cure ». Il a formé une buige, il touche à la grande route plus deux autres champs dits de la Sagnette en face de la maison d’Auguste Ussel. Ils ont dix boisseaux environ.
Nous ne saurions comprendre dans cette nomenclature le fameux pré des chanoines car longtemps avant la révolution, il avait cessé d’être joui par le clergé.
Nous ne parlerons pas non plus des autres héritages sur lesquels il y avait des fondations puisqu’en payant les redevances, les particuliers en restaient les paisibles possesseurs.
Le pré d’Aygues Rousses était de cette catégorie, il est placé derrière le Glufaret (Glufareix) joignant le pré qui fait suite à leur maison, il est du domaine des poux.
Voila toute la propriété foncière de l’église de Verneugheol. Redevances perçues par l’église Les dîmes : sont la dixième partie de la récolte des produits de la terre. A
Verneugheol, la dîme consistait à prélever la dixième gerbe sur les récoltes des terres ensemencées.
Les assances se faisaient à la criée publique le dimanche devant la porte de l’église par l’office du notaire local 2 en présence du curé et du peuple.
Messieurs les curés et vicaires évitaient par ce moyen l’odieux d’aller euxmêmes recueillir leurs droits. Ils y perdaient en revenus, ils y gagnaient en considération.
Les novailles : Le droit de novailles consistait à prendre une dîme particulière sur les terres communales ou les bruyères ouvertes pendant l’année (terres nouvellement labourée).
Le casuel : rétribution ou aumône consacrée pour les messes, mariages, sépultures…
Les seigneurs de Barmontel
La maison de Barmontet remonte à plus de huit siècles d’ancienneté. Elle portait la fière devise « ni l’âpre, ni le dur ne m’émeuvent » digne des temps chevaleresques qui la concerne. Le château féodal fut détruit en 1440 par Charles Duc de Bourbon. Jean et Claude de Villelume ses propriétaires n’ayant pas voulu tremper dans la conspiration ; après la cessation des troubles, le même Duc de Bourbon autorisa ses deux vassaux victimes de leur attachement à la cause royale à bâtir des tours à la maison de Barmontet, à la fortification des fossés, pontlevis, etc…
Cette reconstruction a disparu, le comte Amable d’Autier a démoli le restant des vieilles tours, comblé les fossés, ôté le pont-levis en sorte qu’il ne reste rien du manoir féodal.
Les constructions récentes de Barmontet lui donnent le cachet des résidences bourgeoises de notre époque (1871).
Barmontet a été possédé successivement par deux nobles et illustres maisons :
- Les de Villelume de 1200 (au moins) à 1710
- Les d’Autier de Villemonté depuis 1710
Les d’Autier de Villemontée se sont adjoints par alliance les Larochebriant du château de Villossanges en 1758.
Château de Verneugheol
Le château de Verneugheol situé sur la place au devant de l’église fut vendu nationalement en 1789.
Ce château a appartenu à la famille Chaslus depuis au moins 1329 jusqu’au 5 décembre 1481, date à laquelle la famille le vendit 240 louis à Guillaume de Dayac, maître des requêtes de Louis X|. Celui-ci le revendit en 1510 à la dynastie de Bosredon. Le commandeur Joseph de Bosredon était seigneur de Verneugheol. Il a ensuite été acquis par Gaspard Dubois de Saint Etienne le 23 février 1786. Vendu lors de la révolution, il est devenu en dernier lieu la propriété de Léger Chaput.
Cette résidence a perdu son cachet primitif. La couverture à quatre pentes à dalles schisteuses a disparu et remplacé par un toit de chaume ; les pierres de taille du premier étage ont été enlevées et remplacées par des chassis en bois ; le bel escalier en pierre a disparu, la cave comblée, le salon converti en écurie.
Les maisons Roche et Arnaud faisaient partie des bâtiùments d’exploitation du château.
Le commandeur de Bosredon avait encore à Verneugheol le domaine de Chantagril (Chantagris) et le domaine de Collanges. Il en a joui jusqu’en 1789.
Monsieur de Bosredon était également seigneur de Giat à cause de sa propriété seigneuriale de Cigny (paroisse de Giat).
Le château de Tessonnière
Teys sonnières (appelé Teyssonneyres en 1350) avait un château féodal. Ce château appartenait en 1330 à Pierre de la Roche Chevalier.
Le château de Teyssonnières ne sera bientôt qu’une ruine. Les tours ont été abattues, les fossées comblés. Ce qui reste est tellement lézardé que l’on craint pour la vie des fermiers qui l’habitent.
Château des Aymards
Le château des Aymards fut bâti en 1684 par Gabriel de Bosredon sur l’emplacement d’un hameau détruit appelé Villevaleix.
La moitié du château est démolie, ce qui reste est dans un état de completdélabrement (1871).
La famille des Aymards (ancienne sans être anoblie) a donné son nom au village où elle habitait. Elle possédait la majeure partie du village. Cette maison comptait parmi ses membres des prêtres, des notaires.
Joseph des Aymards nommé commandant de l’armée de la Loire, chevalier de la Légion d’honneur était un descendant de cette famille. Leur maison bourgeoise (appelée le château en 1980) a été construite à la place d’un village appelé chez Fargent.
Château de Chatonnier
Le nom patois de ce village, traduit en français par château noir, rappelle un manoir féodal totalement détruit.Il n’en reste qu’un amas de pierres.
Notaires de Verneugheol
Il y avait autrefois un office notarial à Verneugheol.
Liste connue des notaires :
- Gabriel Gaignon en 1590 - Pierre Gillet en 1598 - Jchan Gillet (frère de Pierre) jusqu’en 1628
- Toussaint Peyronnet en 1629 - Gorce en 1687 - Menudal en 1692
Familles riches
-Les Collanges : Cette maison possédait trois domaines : la propriété des Collanges qui porte son nom, le Gloufareix et un domaine à Chantemerle (paroisse de Sauvagnat).
- Famille Legoy primitivement Legoueix : La souche de cette famille était aux Poux. Elle a donné à Verneugheol des curés, des communalistes.
- Famille Thomas : Cette famille a été fort riche ; elle possédait encore après la grande révolution quatre domaines. A l’heure présente, ses descendants n’ont qu’une modeste aisance au Trabatergue.
Chapelle de Ribièras
Cette chapelle dépendait des chevaliers de Malte de la commanderie de Tortebesse.
C’est en vertu de ce privilège que le chapelain de Lastic allait chaque année à la Saint Jean-Baptiste y officier.
La grande révolution emportera privilèges et usages. Peu après Mr Desortiaux, curé de Verneugheol, la fit démolir. Il prit les matériaux pour aider à paver l’église paroissiale. La pierre d’autel de la Chapelle a servi de seuil à l’entrée de l’église. Lors du dallage en ciment de l’église en 1908, cette pierre a été emmenée au presbytère et sert de marche à l’entrée. Les autres pierres formant le pavage servent depuis 1908 de couverture au mur d’enceinte du nouveau cimetière construit à cette époque.
Date de dernière mise à jour : 27/04/2016